19 fevrier : courage fuyons!!!

Publié le par 2 Blondes in Latin America

Comme on dit : la nuit porte conseille… n’est ce pas ? Sans même vraiment nous concerter il nous parait totalement logique de fuir cette ville au plus vite. Nous sommes plus que 2 et des filles qui plus est donc nous faisons confiance à notre instinct. Depuis le début de notre arrivée au bresil nous ressentons un mauvais feeling il faut l’écouter. Nous décidons de quitter Belem sans plus attendre et de ‘aller au nord a agoldoa, village sur une ile située en plein estuaire où l’amazone rejoint l’océan atlantique. Nous devons récupérer nos bagages chez Billy notre couchsurfer… et devons lui annoncer que nous ne resterons pas avec lui ce week-end comme prévu. Nous sommes gênées car il a du surement réservé son we pour nous et il est absolument adorable et en aucun cas c’est lui que nous fuyons mais nous n’arrivons pas a nous débarasser de ce mauvais sentiment et ressentons le besoin de partir loin d’ici. Sans vraiment lui expliquer les raisons nous lui annonçons que nous allons a Algodoa, on le sent déçu mais insiste pour nous laisser sa clé pour quand on revient dans 2 jours sur Belem. On a pas le courage de lui dire que nous nous sentons pas bien dans sa ville et acceptons on réfléchira à un plan B plus tard. Une chose est sure c’est que nous avons l’impression de « merder » ! ce qui nous manquait tant en Amerique centrale : la rencontre avec les gens , ne nous convient pas ici.

 

Finalement on accroche pas avec le concept de couch surfing, rien a voir avec notre hôte Billy qui est vraiment super sympa mais on se sent dépendant des gens. La rencontre est finalement moins spontanée et enlève au charme. Nous avons peut-être atteint notre limite de voyageur « roots » et avons peut-être vraiment besoin de notre chambre en auberge/hotel. Cela ne nous empechera pas de rencontrer des gens via le site du couch surfing mais plutôt a l’occasion de soirée meeting et continuerons a vivre dans des hôtels/auberges nous permettant ainsi de conserver notre indépendance. Notre but n’est pas d’économiser de l’argent mais bien de rencontrer des gens ! Nous espérons vraiment revoir Billy dans de meilleures conditions te diner avec lui pour mieux le connaitre ! Il continue a prendre bien soin de nous et nous accompagne dans le bus jusqu’au terminal ou nous prenons un bus pour 4h de long trajet qui nous permet interminable. Les gens ne nous paraissent toujours pas super sympathique, voire bizarres et les heures défilent et la chance de prendre le bateau avec ! L’équipier du bus est très gentil et nous indique finalement ou sortir et nous arrivons à temps pour l’embarquement ! Le village de Maruda nous donne déjà un peu de baume au cœur : de la musique brésilienne, une rive, des arbres des coconuts un petit village rustique… tout ce que l’on aime.

 

On va finir par croire que l’on est phobiques des grandes villes ce qui va poser problème par la suite…Mais vraiment nous avions un drôle de sentiment très désagréable à Belem que nous devions fuir. Ici on se sent déjà mieux. Un matelot prend nos sacs et nous aident à monter à bord. C’est parti pour 45 minutes de remous. L’arrivée a Algodoa est caustique et nous rappelle celle de Livingtsone on se fait assaillir par les locaux qui se battent pour nous proposer leur taxi locaux : les charrettes tirées par les chevaux ! Sous l’aile de Juracy, le matelot nous en suivons un qui nous amène à l’hôtel ABC, conseillé sur le site web et par Juracy. La balade est comique et nous permet d’éclater en fou rire ! le cavalier met la musique a fond le cheval trottine et nous voila parties a rebondir sur le sable longeant l’amazone derrière un cheval ! Hallucinant ! Ce coté caustique et rustique nous convient et nous rassure. On se sent bien ! L’hôtel est très correct et pas cher. Nous arrivons pile a l’heure du coucher de soleil qui est splendide ! ah décidément..ce leiu a tout pour plaire. On s’y sent mieux, c’est naturel, ce n’est pas une ville, les rues sont en sables, les gens ont l’air sympa… Nous mangeons dans un petit resto des crevettes et du poisson très bon (notre repas de midi étant un part de pizza, nous dévorons nos assiettes et notre ami Juracy vient nous tenir compagnie. En faisant un effort certain de parler lentement nous arrivons à communiquer a peu près avec lui et commençons à comprendre ce qu’il nous dit. Le portugais n’est toujours pas facile à comprendre mais ya du mieux. Il est vraiment super sympa et nous donne une map de l’ile et nous conseille pour les spots a visiter le lendemain. Il nous propose de le rejoindre pour la carimbo fiesta plus tard…mais notre fatigue nous rattrape ce ne sera pas « mega party tonight » mais bien « dodo tonight »!!

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